8 Conseils anti-procrastination

La procrastination… Où le mot que tout le monde a du mal à prononcer, mais pas à appliquer, bizarrement ! Personnellement, la procrastination est un combat de tous les jours. Les conseils que je vous donne ci-dessous ne se mettent pas en place en un jour, c’est petit à petit qu’on arrive à enlever et modifier de mauvaises habitudes et à en créer de nouvelles. Soyez indulgent avec vous-même et soyez confiant. « Oui, si cela fonctionne… ». Non, cela VA fonctionner. Il n’y a qu’à essayer, vous n’avez rien à perdre et rien de tout cela ne va pas vous faire perdre du temps. Si vous lisez ces lignes, sachez qu’il n’y a pas de solution miracle, malheureusement. En revanche, chacun des conseils ci-dessous vous fera avancer vers la productivité ! Prenez un thé car cet article est un peu long. Bonne lecture !

1. Comprendre d'où vient la procrastination

Vous avez quelque chose à faire : les courses, vos devoirs, du sport, préparer un dossier qui nécessite une présentation orale… Et vous ne parvenez pas à le faire là, tout de suite, vous n’avez ni l’envie, l’humeur, ni la motivation, alors que vous êtes sensé le faire. Vous vous étiez pourtant dit « allez, aujourd’hui je m’en occupe »… Et finalement, votre petite voix intérieure vous convainc que « oh ça va, je peux le faire demain… ». Puis, après vous être libéré de cette pensée « il faut le faire », vous vous retrouvez à vous dire « mais quand même, pourquoi je ne l’ai pas fait? Je suis nul(le)… J’aurais du y aller, le faire… Ca m’énerve, puis de toute façon je n’ai jamais le temps de rien. Puis c’est trop dur et trop long ! ». Et vous arrivez à la deadline (s’il y en a une) en culpabilisant et là, d’un coup, comme vous êtes obligé de le faire (quelqu’un vous le demande, ou bien c’est un besoin vital), vous le faîtes, bien souvent à contre-cœur. Mais alors, si nous sommes conscient que cette situation nous met dans une situation si inconfortable, pourquoi continue-t-on toujours à procrastiner ?

→ En réalité, la procrastination est toujours due à une peur, une crainte, ou un manque.

  1. La peur d’échouer.
  2. La peur de l’inconnu.
  3. La peur du rejet.
  4. La crainte de ne pas savoir comment faire, ou faire de la mauvaise façon.
  5. La peur de s’exposer ou d’être exposé.
  6. La peur du conflit.
  7. Le manque de motivation, la flemme.
  8. Le manque de temps. (soi-disant!)

Pour résumer, il s’agit de la peur de sortir de sa zone de confort. Cette dernière correspond au quotidien avec nos routines et habitudes ; et permet donc d’être confortable dans sa vie, sans que plus rien ne nous surprenne ou nous attire spécialement. Et l’idée de sortir de cette zone paraît dangereuse, pas forcément utile dans l’immédiat et pour certains, cela paraît insurmontable. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à écouter le podcast #005 « Sortir de sa zone de confort » réalisé par Safia du blog My Trendy Lifestyle.

Mais alors comment faire pour avancer ?

D’une part, reprenez l’un des points ci-dessus et identifiez POURQUOI vous ne faîtes pas votre tâche. Lorsque vous aurez la réponse, il va falloir mettre en place quelques nouvelles habitudes pour réussir à ne plus être contrôlé par ces peurs ou manques. Ce sont ces astuces qui vont vous sortir de ce cercle vicieux. Soyez indulgent avec vous-même, et surtout patient, Rome ne s’est pas faîte en un jour !

2. S'organiser pour gagner du temps

La clé de tout, c’est l’organisation. N’ayez pas peur d’avoir plusieurs carnets, planners, calendriers, virtuels ou physiques… Chacun fonctionne comme il le souhaite. Utilisez ce que vous voulez à partir du moment où vous pouvez noter vos pensées pour qu’elles ne soient plus en train d’encombrer votre esprit. Cela peut être des tâches, des objectifs, des notes diverses… C’est seulement à des moments clés de la journée ou de la semaine qu’il faudra alors venir chercher ses informations et les repasser au premier plan dans votre tête ! Je préfère personnellement noter sur le téléphone tous les RDV médicaux, les séances de sports hebdomadaires, les personnes à appeler etc. Tandis que les tâches du quotidien (faire les courses, le ménage, etc…), les idées pour le blog, les choses que je souhaite acheter, ou les objectifs à plus long terme sont plutôt dans mon bullet journal.

Quand prendre le temps de se fixer des objectifs et de noter ces tâches ?

  1. Objectifs professionnels : Pour ma part, en début de journée, en arrivant, je prends toujours 5 à 10 min pour voir ce que j’ai fait la veille, où est-ce que j’en suis sur mes différents projets, et quelles sont les priorités du jour selon le point défini en début de semaine. J’établis alors une to-do list du jour. Durant la journée, dès qu’une information arrive à mes oreilles je la note sur ce même carnet ou sur mon téléphone (même si je suis occupée) et même si ça n’a rien à voir avec ce que je fais; car en relisant mes notes je verrai apparaître cette information et pourrai la noter de nouveau à l’endroit où ce sera le mieux pour moi.

De même, si une nouvelle tâche plus urgente arrive, je la note également et la réalise avant les autres, ou en parallèle. Plusieurs fois dans la journée (au moins une fois, le midi par exemple), je relis ce que j’ai écrit le matin, pour voir si j’ai des choses à cocher de ma to-do list ou bien si je dois revoir mes priorités. A la fin de la journée, j’essaye également de finir de cocher mes tâches et de prévoir le lendemain. Pour le moment, je ne me tiens pas beaucoup à ce bilan de fin de journée, mais j’essaye !

  1. Objectifs personnels : En ce qui concerne mon organisation sur les points personnels, tout se passe dans mon bullet journal, ou sur le téléphone, comme je l’ai énoncé auparavant. A chaque fin de mois, je prépare le mois suivant en faisant une page calendrier qui répertorie tous les RDV et autres événements prévus. De même, tous les dimanches ou presque, je réalise ma page « weekly » qui consiste à écrire tous les jours de la semaine, et de remplir au fur et à mesure les to-do list de chaque jour, les RDV, etc…

Je complète les listes du jour tous les matins, chez moi ou en arrivant au travail. Et chaque soir (souvent j’oublie je l’avoue, mais je le faisais avant !), je relis de nouveau les choses à venir pour le lendemain, j’ajoute des choses si nécessaire, je reporte ce que je n’ai pas fait le jour-même ou j’annule si ce n’était pas pertinent. Si je reporte, j’essaye de comprendre pourquoi cela n’a pas été fait, afin de ne pas rester dans la spirale de la procrastination ! Ce n’est pas mal de reporter tant que ça ne dure pas des jours et des jours.

Petite règle de base de productivité : si la tâche est réalisable en moins de 5 min, faîtes-là TOUT DE SUITE ! Les tâches longues ont tendance à rester sur les to-do list, et on en oublie les petites. Pour les plus longues, essayer de les fragmenter dans la mesure du possible.

3. Définir ses objectifs et les réaliser grâce à la méthode SMART

Qu’est ce que la méthode SMART ? C’est un outil utilisé dans le management et qui peut s’appliquer à tout type de domaine à partir du moment où vous vous fixez un objectif. En fait, un objectif n’est pas vraiment un objectif (ce sera plutôt un but dans ce cas) s’il ne respecte pas cet acronyme SMART :

Voici un exemple d’objectif SMART : Rédiger un article sur ma passion, qui doit être lu par 150 personnes en 1 mois, qui doit contenir au minimum 600 mots, et qui doit être terminé le 10 Mars pour une sortie prévue le 15.

S pour … Spécifique et simple : il faut que l’objectif soit spécifique et « simple » (il faut que vous possédiez les ressources nécessaires). Plus c’est simple, plus c’est efficace, alors ne mettez pas la barre trop haut ! Si votre objectif est trop compliqué, découpez-le en plusieurs petits qui vous permettront d’atteindre ce gros. (exemple : rédiger un article sur ma passion)

M pour … Mesurable : L’objectif doit être mesurable, qualitativement ou quantitativement. Ainsi, les efforts accomplis pourront être évalués à leur juste valeur. (exemple : l’article en question devra être lu par 150 visiteurs uniques en 1 mois)

A pour… Ambitieux et Acceptable : Un objectif qui n’est pas ambitieux ne va pas susciter de motivation chez vous. A contrario, un objectif trop ambitieux vous paraîtra impossible. Le terme acceptable signifie que vous devez accepter de le réaliser, tout comme la personne qui vous le demande. (Cela peut être vous-même!). (exemple : écrire minimum 600 mots)

R pour … Réaliste (Relevant en anglais = pertinent) : l’objectif doit être pertinent : ne vous embêter pas avec quelque chose qui peut attendre. Prioriser, demandez-vous s’il est nécessaire de réaliser cet objectif maintenant et si oui, alors est-il réaliste (=faisable) ? (exemple : oui, je veux écrire cet article et je dois commencer maintenant, ça ne peut pas attendre – ou bien, je dois le commencer à telle date; dans ce cas et seulement dans ce cas, ce sera réaliste et réalisable.)

T pour Temporel : L’objectif doit être délimité dans le temps. C’est souvent un point négligé mais il est très important. Posez-vous la question : quand l’objectif doit-il être atteint ? (exemple : l’article doit être écrit pour le 10 mars)

4. Choisir sa période de productivité maximale et prioriser

Comme je l’expliquais plus haut, j’organise mes to-do list le matin. En ce qui concerne ma période de productivité maximale, elle se situe… Le matin ! Et oui, pourquoi dit-on que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt à votre avis ? A méditer !

Comment savoir si vous êtes plus productif le matin, l’après-midi, ou le soir ? Il faut tout simplement vous observer. Étiez-vous du genre à veiller tard la nuit pour vos examens ou vos devoirs ? Ou bien préfériez-vous dormir plus tôt et vous lever plus tôt ? Il faut savoir que vous évoluez sans cesse, et que ce qui était vrai autrefois peut ne plus l’être aujourd’hui, mais c’est un point de départ.

Je n’ai jamais été du genre à me coucher tard, et aujourd’hui je préfère largement dormir à 22h et me réveiller à 7h, 6h ou même 5h, que dormir après minuit et me lever plus tard. Je me sens trop décalée et j’ai l’impression de ne pas avoir récupéré, et de ne pas avoir été productive le soir jusqu’à l’heure du coucher. Mais je le répète, c’est personnel. De plus, le réveil n’a jamais été un problème pour moi, je me lève sans difficulté (sauf les jours où je sais qu’une journée compliquée m’attend, mais ça c’est une autre histoire !). Je n’ai généralement besoin que d’un seul réveil, par contre, il faut que je me lève de suite et je prends le temps d’émerger lors du petit déjeuner ! Si vous le souhaitez, je ferai un article sur comment se lever tôt sans (trop) de difficultés !

Tout cela pour dire que, pour ma part, je sais que si je veux être productive, je dois travailler le matin. Idéalement, si je pouvais, j’irais au travail à 7h et repartirai à 15h :). Lors de cette période de productivité, profitez-en pour prendre quelques minutes pour prioriser vos tâches à faire. Fixez-vous 3 tâches majeures par jour maximum. Je n’arrive pas encore à le faire, mais apparemment c’est une des règles principales de la productivité. Dans tous les cas, si vous vous fixez beaucoup de tâches : Commencez par les plus grosses, celles qui prennent le plus de temps ou nécessitent le plus d’efforts de votre part. Continuez par les moyennes, puis les petites.

Je ne sais pas si vous connaissez l’image associée à ce principe ? C’est comme si vous aviez à votre disposition un bocal, avec à côté : du sable, des graviers, et des pierres plus grosses. Si vous commencez à remplir tout le bocal avec le sable (les petites tâches), puis les graviers (tâches moyennes) puis les pierres (tâches imposantes), alors le bocal (votre journée) ne pourra pas être rempli par tout. Les tâches importantes n’auront donc pas été réalisées. Tandis que si vous commencez par les grosses pierres, les graviers et enfin le sable, alors tout rentrera petit à petit, le sable pouvant se faufiler un peu partout dans le bocal. La voilà, la solution pour remplir vos journées de façon efficace et productive !

5. Eviter la contre-productivité : PROCRASTINATION OBLIGE !

Si vous êtes comme moi, à vouloir aider tout le monde et que de ce fait, vous abandonnez la tâche que vous êtes en train de faire aussi facilement qu’un claquement de doigts… Ou bien que vous avez des moments d’absence en étant dans vos pensées, ou encore que vous recevez une notification sur votre téléphone. De n’importe quelle manière, lorsqu’on vous interrompt en fait : vous n’êtes pas productif et la reprise de la tâche est compliquée, car vous ne vous rappelez plus où vous en étiez. Vous comprenez que moins il y a de distractions, plus il y a de chances de réussir à mener jusqu’au bout ce qu’on est en train de faire. Pour cela, vous pouvez désactiver les notifications des applications du téléphone, vous éloigner de celui-ci, prévenir vos collègues que vous avez besoin d’être seul et concentré jusqu’à telle heure, etc…

Un autre problème lié à la contre-productivité est la durée de la tâche en question : il vaut mieux faire plusieurs pauses à intervalles réguliers que réaliser la tâche pendant 4h non-stop. En effet, votre efficacité va baisser au cours du temps, tout comme votre motivation. Aérez-vous l’esprit ou profitez-en pour vous accorder 5 à 10 min maximum de réseaux sociaux, par exemple.

6. S'engager auprès d'autres personnes que soi-même

Si vous n’arrivez pas à vous engager auprès de vous-même (c’est sûrement pour ça que vous êtes toujours en train de lire cet article de 300 km !), tentez de vous engager auprès de quelqu’un d’autre. Cela peut être un ami, un collègue, un membre de votre famille… Peu importe, mais pour beaucoup, le fait de s’engager va déclencher un coup de boost, soit pour une question de « je dois le faire car sinon, je ne tiens pas parole » ou bien « sinon, je vais me faire taper sur les doigts ». S’engager = « s’obliger » à le réaliser ! Attention à ne pas tomber dans l’extrême et à vous dire « je dois le faire sinon je suis nul, pas à la hauteur, on va penser ça de moi… ». NON ! Vous pouvez le faire, vous en avez les capacités, et vous allez le faire !

7. Se faire confiance et déculpabiliser de procrastiner

Surtout, faîtes-vous confiance. Je sais, ça peut paraître compliqué parfois, mais sans ça, comment voulez-vous réussir à réaliser correctement et pleinement votre tâche ? Il faut savoir que la Loi de l’attraction fonctionne pour tout : si vous pensez que vous n’allez pas réussir, alors vous allez rater. Si vous pensez que vous n’avez pas assez de temps, alors vous n’allez pas finir dans le temps imparti. Si au contraire, vous vous dîtes : je vais réussir, j’ai tant de temps devant moi, il va me suffire. Je vais le faire car j’ai les capacités pour et on me fait confiance pour le faire, alors pourquoi pas moi ?

Vous êtes du genre à travailler dans le rush ? Parfois, le rush a du bon, oui oui ! Si vous voyez que vous êtes plus efficace lorsque vous apercevez la deadline qui approche, alors vous pouvez vous en fixer une plus tôt que prévu : de cette façon, vous finirez plus tôt et vous pourrez vous récompenser !

Sachez une chose : ce n’est pas grave que tout ne soit pas parfait. Vous n’avez pas eu le résultat escompté ? Acceptez cela et dîtes-vous que vous avez fait votre maximum.

8. Se reposer pour repartir de plus belle

On ne le précisera jamais assez : la qualité du sommeil est primordiale pour récupérer de l’énergie et se lever du bon pied. Ce n’est pas forcément la quantité qui est importante (même si vous êtes un loir, oui oui). Si vous devez moins dormir car vous avez plus de choses à faire le soir ou le matin, dîtes vous en vous endormant : je me sens reconnaissant d’avoir tant d’heures pour dormir, et ces heures vont me permettre de récupérer et d’être en forme demain. Vous aurez l’impression d’avoir mieux dormi et plus longtemps.

Réveille toi avec détermination, endors-toi avec satisfaction.

Le réveil n’en sera que meilleur, et sachez qu’il définit la suite de votre journée. Vous passerez alors une journée agréable, productive et vous serez fier de vous. Et quoi de mieux que de s’endormir la tête reposée et vide ? Sentir qu’on a accompli ce qu’on voulait dans cette journée et que le lendemain sera tout aussi efficace et productif ? Si ce schéma fonctionne, alors pourquoi ne pas le continuer ?

Dîtes-moi en commentaire si vous arrivez déjà à appliquer ces petites astuces ou bien si vous comptez les mettre en place ! Merci d’avoir lu jusqu’ici, et surtout félicitations d’avoir déjà fait un pas vers la productivité !

Cet article a 8 commentaires

  1. Müshi

    Super ton article : agréable à lire et il donne des bonnes (vraies) astuces !
    Bonne continuation 😘

    1. AnahatAlice

      Merciiii c’est adorable ! Ça me fait plaisir d’avoir ce compliment, c’est dur de trouver de vraies astuces sans que ça paraisse trop bateau ou trop insurmontable ! Merci beaucoup, belle journée ! ❤️

  2. Serena

    Coucou,
    Clairement la peur d’échouer peut être hyper bloquant et au final faire procrastiner au lieu d’agir. Pas si facile que ça d’oser !

    1. AnahatAlice

      Oui c’est sûr ! Après il faut se demander, au pire qu’est ce que ça fait si tu echoues ? Est ce que ce serait si terrible ? Quelles seraient les conséquences ? Personnellement, j’ai plus peur de me lasser et d’abandonner mais pas d’échouer ! (pour moi ce sera quand même échouer et en même temps, je me dis que si j’échoue ça me fera toujours apprendre quelque chose et je ferai autrement par la suite). Merci d’avoir lu l’article en tout cas et courage, pose toi ces questions ! 😊 Je pense qu’oser reste la solution, et si c’était facile tout le monde le ferait Ahah !

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